
16 Août Clou de Toi, l’inspiration équestre
Au 12ème siècle, le terme de maréchal désigne le préposé aux chevaux des écuries royales. Celui-ci est en charge de tous les soins des chevaux dont l’aspect également vétérinaire. Cette fonction nécessite études et connaissances approfondies.
Alors que le ferrage des chevaux devient très répandu, il faut donc modifier le nom de la profession pour ne pas faire d’amalgame avec le terme enoblissant de maréchal. Les maréchaux-ferrants d’une part et les maréchaux-experts de l’autre.
Ces artisans, qui étaient souvent des forgerons, se consacrent alors uniquement au ferrage des chevaux mais principalement en ville car dans les campagnes l’artisan continue à forger les outils des paysans et autres artisans en plus du soin apporté aux chevaux.
En 1463, les maréchaux-ferrants disposent de leur propre statut.
Le statut de maréchal-ferrant évolue ensuite en lui ouvrant le droit de servir d’intermédiaire dans la vente des chevaux et de les soigner. Il devient alors l’ancêtre du vétérinaire.
La maréchalerie orthopédique est identifiée au cours du 19ème siècle. La protection du sabot n’est plus le seul but du métier ; les boiteries sont le sujet de fabrication de nouveaux fers complexes. La guerre de 14-18 utilisera encore la maréchalerie militaire.L’évolution industrielle avec le chemin de fer et le triomphe de l’automobile signera la fin d’une apogée de la profession. Les équidés sont remplacés par les locomotives et la voiture remplace la traction animale. En 1960, c’est la fin d’une profession.
C’est sans compter un retournement de situation inattendu : la démocratisation de l’équitation de loisir se développe dans les années 70 et le nombre de cavaliers croissant relancent le métier de maréchal-ferrant.
Le 20ème siècle voit l’apparition de nouveau matériaux et alliages qui seront utilisés en maréchalerie comme l’aluminium pour les fers, le silicone, les amortisseurs à base de silicone, les résines ….. L’outillage est de plus en plus sophistiqué.